Bon, je n'avais pas aimé X-Men 14.
Ça ne s'arrange pas avec le numéro suivant. Je déteste cette façon de réécrire l'histoire. Scott est décrit à l'âge de 14 ans comme le leader sûr de lui qu'il est aujourd'hui, or à l'adolescence il était exactement le contraire, il doutait en permanence de lui et avait une timidité maladive, malgré un grand perfectionnisme dans son travail. Même chose pour Emma Frost : qu'est-ce qu'elle fait dans un hôpital psychiatrique alors que la mini-série qui relate ses origines dit le contraire ?
Le prétexte de faire oublier ce qui s'est passé aux protagonistes, on a déjà vu ça dans Deadly Genesis, sauf que là c'était plus crédible parce qu'on sentait bien que Charles Xavier était capable de faire une chose pareille (je l'ai toujours vu comme quelqu'un de très autoritaire et manipulateur - il n'y a que dans X-Men : First Class que James McAvoy réussit à me le faire aimer). Et surtout Deadly Genesis ne changeait pas le caractère des personnages dans le passé, mais par contre générait d'énormes répercussions dans le futur.
Là on a l'impression que c'est le contraire : réinventer le passé pour faire pschitt dans l'avenir. C'est totalement inutile en plus d'être agaçant.
Le seul truc qui m'a plu dans ce run, c'est le look du bad guy, l'Evolutionnary.
Verdict : à oublier.
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